[orgchart]
Contact
Hôpital Européen Georges Pompidou
Service d’Ophtalmologie
20 rue Leblanc 75015 PARIS
Tel : 01 56 09 34 98
Fax : 01 56 09 33 43
Courriel :
co**********@gm***.com
Informations aux parents
Qu’est ce que l’amblyopie ?
L’amblyopie est la basse vision d’un œil qui n’aurait pas développé une fonction visuelle physiologique durant les premiers mois de la vie. Parfois l’œil est définit comme étant « paresseux ».
Quand un œil développe une bonne vision et pas l’autre. L’œil présentant la vision la plus basse est appelé amblyope. Il est possible que les deux soient amblyopes.
C’est une condition commune affectant approximativement deux à trois pour cent de la population. La meilleure période pour soigner l’amblyopie, quand cela est possible, est durant les premières années de la vie. Plus tôt a lieux la prise en charge, meilleur sont les chances d’une bonne récupération.
Comment une vision dite normal se développe ?
Les nouveau-nés sont capable de voire, ainsi la vision du bébé se développera durant les premières années de vie. La grande flexibilité cérébrale du nouveau né va lui permettre des changements rapides afin d’établir les bases solides de cette acquisition. Cette période d’acquisition visuelle dure jusqu’à l’âge de neuf ans, après quoi il ne sera plus possible d’éduquer un œil paresseux.
Si un bébé n’est pas amène d’utiliser ses yeux correctement, la vision ne se développera normalement et pourra même baisser.
Le développement visuel des deux yeux est nécessaire pour le développement de la vision à proprement dit.
Bon nombre d’activités professionnelles sont fermées aux personnes ne présentant une bonne vision que d’un œil.
Les personnes avec un œil amblyope ont deux fois plus de risques de perdre la vision du bon œil lors d’un traumatisme.
Si la vision d’un œil venait à être compromise durant la vie pour une raison ou autre, il est essentiel que la vision de l’œil adelphe soit normale. C’est pour cette raison que l’amblyopie doit être détectée.
Quand doit-on tester la vision ?
Il est recommandé que tout les enfants soient testés par leur pédiatre ou ophtalmologiste à l’âge de 4 mois ou avant.
La plupart des médecins, pédiatres, considèrent le teste visuel comme faisant partie de l’examen général de l’enfant et l’adresse à l’ophtalmologiste en cas de doute.
S’il existe une histoire familiale de pathologie ophtalmologique, il est souhaitable que l’enfant soit examiné le plus tôt par un ophtalmologiste.
Qu’est ce qui cause l’amblyopie ?
L’amblyopie est causée par n’importe quelle condition qui pourrait nuire au développement visuel d’un ou des deux yeux.
On dénote trois causes majeures à l’amblyopie :
- Strabisme :
Où l’amblyopie est du à un trouble de l’alignement des axes visuels. L’œil non aligné va être « éteint » par le cerveau (cortex visuel) afin que le sujet (bébé) ne perçois qu’une image et non deux (vision double). Ainsi l’enfant n’utilisera que son bon œil.
- Erreurs réfractives :
Où l’amblyopie est du aux troubles réfractives. La différence réfractive étant tel que le cortex visuel ne peut aligné les deux images. Cela arrive lorsque le bébé présente un œil plus myope, astigmate ou hypermétrope que l’œil adelphe.
L’œil dont les images ne sont pas perçues nette sera amblyope. L’organe peut paraître physiologique mais présentera une vision basse. Il s’agit là d’une des conditions les plus difficiles à détecter.
L’amblyopie peut aussi paraître aux deux yeux, si les deux images sur les deux yeux sont perçues troubles. Cela se produit quand l’erreur réfractive est trop importante.
- Trouble de la transparence :
Où l’amblyopie est du à la perte de la transparence ou de la forme des éléments physiologiquement transparent de l’œil comme dans les pathologies tel que la cataracte congénitale et autres pathologie cornéenne.
Généralement ces atteintes sont la cause des amblyopies les plus profonde.
Comment diagnostique-t-on l’amblyopie ?
Ce n’est pas aisé de diagnostiquer une amblyopie, sauf si on retrouve un strabisme ou autre pathologie visible à l’oeil nu. La plupart du temps il est impossible pour les parents de diagnostiquer une amblyopie, de plus l’enfant n’est pas forcément conscient d’avoir un œil qui voit moins bien que l’autre.
L’amblyopie est détecté par la découverte d’une différence de vision entre les deux yeux où une basse vision aux deux yeux. Comme il est difficile d’évaluer la vision chez le bébé, l’enfant, l’ophtalmologiste va recourir au cache d’une œil afin d’observer comment l’œil non couvert réagit (fixation et poursuite) lors de présentation de différents objets. Ainsi si le bon œil est couvert l’enfant sera fort gêné et cherchera à retirer le cache ou la main de l’ophtalmologiste, voire même de crier et pleurer.
La vision basse n’est pas forcément synonyme d’amblyopie, souvent la prescription de lunettes suffira à rétablir une vision optimale et afin d’éviter l’installation d’une amblyopie.
Votre ophtalmologiste effectuera bien entendu un examen complet des différents segments des yeux de votre enfant à la recherche de pathologie amblyogène telle :
Cataracte
Inflammation
Tumeurs
Etc …
Comment traiter l’amblyopie ?
Pour corriger une amblyopie, l’enfant doit être forcé à utiliser son œil faible. Ceci se fait généralement par la mise en place d’un patch sur le bon œil (l’œil sain) durant des semaines voire des mois.
Quand bien même la vision optimale de l’œil amblyope est atteinte, il est possible qu’on doive continuer le « patch » durant des périodes allant jusqu’à des années afin de ne pas perde le gain de vision.
Les lunettes peuvent être prescrite pour les troubles touchant les erreurs réfractives et cela ne suffit pas à rétablir une vision, les lunettes peuvent être jumelées au port d’un cache (patch).
Lors d’une amblyopie du à un trouble d’alignement des axes visuels, c’est-à-dire un strabisme, l’amblyopie est souvent corrigée avant la chirurgie du strabisme. Et souvent le cache reste nécessaire après la chirurgie.
L’amblyopie ne peut pas être corrigée que par le traitement de la cause sous-jacente. Il faut renforcer l’œil paresseux. Il faut donc forcer l’enfant à utiliser l’œil amblyope. La chirurgie ne corrige pas l’amblyopie.
Pourquoi traiter l’amblyopie ?
Si l’amblyopie n’est pas traiter :
- L’œil amblyope peut développer une perte sérieuse et permanente de la vision.
- Il occasionne la perte de la vision binoculaire et donc le perception des profondeurs.
- Si le bon œil est touché durant la vie par une quelconque atteinte, l’enfant présentera une cécité légale.
Les enfants n’aiment pas porter de patch (cache), il est de votre devoir de convaincre l’enfant de ce qui a de mieux pour elle ou lui.
Votre investissement et engagement dans les soins à porter seront déterminants pour le succès.
La perte de vision peu être prévenue :
Le succès du traitement de l’amblyopie dépendra de :
- La sévérité de l’atteinte (de la pathologie en cause) donc de la profondeur de l’amblyopie
- Et de l’age du patient lors de la prise en charge
Protégé : TUMEURS ORBITAIRES CHEZ L’ENFANT
Protégé : GLAUCOMES CONGENITAUX CLASSIFICATION, EXAMEN CLINIQUE PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
Enseignement
DIPLÔME INTER-UNIVERSITAIRE
OPHTALMOLOGIE PÉDIATRIQUE
____________________________________________________________________
UNIVERSITE PILOTE :
UNIVERSITÉ RENÉ DESCARTES – PARIS V
UFR NECKER-ENFANTS MALADES
UNIVERSITES PARTICIPANTES :
UNIVERSITÉ DE MARSEILLE
UNIVERSITE DE STRASBOURG
____________________________________________________________________
Directeur Pédagogique : Professeur Jean-Louis DUFIER
Professeurs associés : Professeur Danièle DENIS
Professeur Claude SPEEG SCHATZ
__________________________________________________________
ANNEE UNIVERSITAIRE 2009-2010
PROGRAMME DES COURS
1ère session
VENDREDI 20 NOVEMBRE 2009
9h – 13h : Génétique Docteur KAPLAN
Docteur ROZET
9 h- Les modes de transmission génétique et l’hétérogénéité génétique
10 h- Génétique moléculaire
11 h- Le conseil génétique, contraintes, pièges et limites
12 h- Intérêt de la génétique moléculaire et diagnostic prénatal
14h – 18h : Développement de l’appareil visuel et de la vision
14 h- Développement embryonnaire et fœtal du globe oculaire Professeur COULY
en relation avec celui du système nerveux central
16 h- Développement de la fonction visuelle Docteur ORSSAUD
17 h- Retards de maturation visuelle Docteur ORSSAUD
SAMEDI 21 NOVEMBRE 2009
9h – 13h : Examen ophtalmologique de l’enfant (1)
9 h- L’examen clinique du nourrisson et de l’enfant Professeur DUFIER
L’examen sous anesthésie générale Professeur DUFIER
L’examen du fond d’œil Professeur DUFIER
11h- Troubles de la réfraction Docteur CHAYESTEMEHR
Dépistage des anomalies réfractives et de l’amblyopie Docteur CHAYESTEMEHR
14h – 18h : Examen ophtalmologique de l’enfant (2)
14 h- Electrophysiologie en pratique clinique Docteur SCHMITT
15 h- Le bébé vision : technique et limites Madame CREUX
15h30- Les examens paracliniques en ophtalmo-pédiatrie
(échographie oculaire et UBM, angiographie, champ visuel, vision des couleurs) Docteur BEBY
17 h- L’enfant déficient visuel Docteur PELOSSE
2ème session
VENDREDI 4 DECEMBRE 2009
9h – 13h : Pathologie conjonctivale et cornéenne
9 h- Dystrophies héréditaires de la cornée Professeur DUFIER
10 h- L’enfant maltraité Docteur ROCHE
11 h- Kératites Professeur COLIN
12 h- Contactologie Docteur MALET
14h – 18h : Pathologie orbito-palpébrale (1)
14 h – Les conjonctivites allergiques de l’enfant Docteur JL FAUQUERT
16 h- Les ptosis Docteur ALLALI
Malformations congénitales du globe oculaire Docteur ALLALI
Syndromes infectieux et inflammatoires de l’orbite Docteur ALLALI
17 h 30- Prothèses oculaires Monsieur DURAND
SAMEDI 5 DECEMBRE 2009
9h – 13h : Pathologie orbito-palpébrale (2)
9 h- Tumeurs orbitaires de l’enfant Professeur DUFIER
Docteur PUTTERMAN
10 h- Tumeurs de la rétine Professeur DUFIER
Docteur PUTTERMAN
11 h- Appareil lacrymal Docteur ALLALI
12 h- Malformations des annexes Docteur ALLALI
14h – 17h : Traumatologie
14h- Conjonctivites Docteur COSTET
15h- Traumatismes à globe fermé Docteur BECQUET
16h- Traumatismes à globe ouvert Docteur BECQUET
3ème session
VENDREDI 15 JANVIER 2010
9h – 18h : Les explorations fonctionnelles de la vision chez l’enfant Docteur RIGAUDIERE
Docteur INGSTER MOATI
Docteur BUI QUOC
SAMEDI 16 JANVIER 2010
9h – 17h : Journée de l’Association Française d’Ophtalmo-Pédiatrie
4ème session
VENDREDI 26 FEVRIER 2010
9h – 11h : Les glaucomes primitifs et secondaires
9 h- Trabéculo-Dysgénésies Professeur DUFIER
10 h- Glaucome congénital Professeur SPEEG SCHATZ
11h – 13h30 :
11 h- Maladies hérédo dégénératives de la rétine Professeur MILAZZO
12 h- Syndromes oculo-auditifs Professeur SPEEG SCHATZ
14h – 18h : Pathologie rétinienne
14 h- Vitréo rétinopathies Professeur GASTAUD
15 h- Rétinopathie des prématurés Professeur SPEEG SCHATZ
16 h- Nouveautés dans l’examen des prématurés Professeur SPEEG SCHATZ
17 h- Craniosténoses et dysostoses craniofaciales Professeur RENIER
SAMEDI 27 FEVRIER 2010
9h – 13h : Pathologie de l’uvée et du cristallin
9 h- Uvéites antérieures Professeur DUFIER
10 h- Uvéites postérieures Docteur BUI QUOC
11 h- Pathologie cristallinienne Docteur ROCHE
14h – 17h : Pathologie générale (1)
14 h-Thérapeutique en ophtalmo-pédiatrie Docteur ROCHE
15 h- Maladies métaboliques Professeur de LONLAY
16 h- Implications oculaires des maladies dermatologiques Docteur INGEN HOUSZ ORO
5ème session
VENDREDI 26 MARS 2010
9h-13h : Amblyopie et strabologie (1)
9 h- Physiopathogènie de l’amblyopie Professeur MILLERET
10 h- Amblyopie : dépistage et rééducation Docteur ORSSAUD
11 h- Nystagmus Professeur DENIS
14h-18h : Amblyopie et strabologie (2)
14 h- Paralysies oculomotrices Professeur DENIS
15 h- Strabismes Docteur ESPINASSE BERROD
17 h – Hétérophories Madame BOULLEFORT
SAMEDI 27 MARS 2010
9h – 13h : Neuro-ophtalmologie (1)
9 h- Affections neuro-ophtalmologiques Docteur ORSSAUD
10 h- Phacomatoses Professeur DENIS
11 h- Troubles du développement neuro-visuel Professeur DENIS chez l’enfant prématuré
12 h- Neuro-imagerie Professeur BRUNELLE
14h – 15h : Pathologie générale (2)
14h- Pathologie hématologique Professeur DENIS
15h – 17h : Neuro-ophtalmologie (2)
15h- Neuropathies optiques Docteur ORSSAUD
CONTROLE DES CONNAISSANCES
VENDREDI 4 JUIN 2010
Date limite de remise des mémoires
VENDREDI 18 JUIN 2010
Examen et soutenance du mémoire
9 h – 12 h : Examen écrit Coef 2
13 h – 17 h : Examen oral du mémoire (présentation 10 mn) Coef 1